Nous voici à ce qu'on nomme communément des vacances... Dernières vacances de printemps en tant de lycéenne, dernières vacances en tant que lycéenne tout court si ça se passe comme prévu. Ce matin, le fait d'imaginer chacun de nous dans dix ans m'a mis la puce à l'oreille. Je fais donc un petit bilan de ces 3 années pas encore terminées mais qui touchent à leur fin tant tôt quand on y pense...
Petit bilan même s'il est un peu tôt, car aujourd'hui cela se trouve évident.
Mon éveil musical dans ce lycée à été inagalable à tout ce que j'ai pu vivre avant. La chorale a été particulièrement riche de nouvelles idées, de rencontres et surtout de souvenirs inoubliables que ce soit au camp, aux concerts de février, aux écolades.
Voilà la première chose qui va me manquer... Et celle que j'aurai le plus de peine à remplacer dans ma tête, ce sentiment qu'à certains instants, nous sommes 140 frères et soeurs. Ca semble stupide mais la musique rassemble, j'vous jure !
"Siegfried sortit des eaux du Rhin..." , "From his own land" , "Welche Max und Moritz hiessen" , "Nous prendrons le temps de vivre..." , "Enfin E.T pointa ses antennes de martenots..."
Ensuite ben tous ces gens, cette ambiance si incroyable, tous ces cours qu'on n'aime pas mais qui finalement nous manquerons, et c'est ça le plus inorique. Parce que présentement, j'en ai raz le ponpon de ces cours mais je sais que dans 6 mois, j'aurai comme un petit goût d'ennui qui restera de ce temps qu'on peut largement qualifier de magique je pense.
Ces créations de musique... Cette année n'a pas été très florissante à ce niveau mais disons que les prof qu'on a en OS y sont un peu pour quelque chose. Il faut garder en tête je crois les premiers cours d'esthétique, les "groupes instrumentaux", les yoddles, sonates ou autres.
Les heures blanches ou soleil, à la cafètes, les bonhomes de neiges, les repas dehors sous des pots d'eaux ou autres désagrément qui finalement sont des souvenirs plus que positifs.
Un voyage d'étude d'où découle la majorité des souvenirs, nous tous crapahutés au fin fond de la Pologne reste le meilleur souvenir de ces 2 ans et demis diront nous.
J'suis nostalgique bien avant l'heure, ça m'arrive souvent. Mieux vaut prévenir que guérir, car qui sait ce qu'il nous attend après ? Plus de classe stable, chacun pour soi.
"Et l'amour fut réinventé" Emile de Ceuninck, Genesis
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